Un immeuble chargé d'histoire
Le bâtiment fait l'objet d'une attention particulière pour préserver ce qui le rend unique. Reconnaissable par ses ferronneries et ses moulures en façade, il a abrité en 1835 l'atelier du célèbre photographe Nadar. A présent, derrière sa porte cochère d'époque, l'histoire et l'innovation se rencontrent puisque le site se prépare à devenir un nouveau lieu de vie avec 5 000 m² de bureaux et près de 400 m² de commerce au rez-de-chaussée.
Préserver, réemployer, moderniser
Une des caractéristiques marquantes de ce chantier est de conserver les planchers et le radier existants évitant la présence d’une grue, ainsi que la nécessité de nouvelles fondations, de micropieux et d'excavations associées.
Dans une optique de préservation de l'environnement et de réduction des déchets, le chantier Capucines privilégie la réutilisation et la valorisation des matériaux existants. Un maximum de la structure et du patrimoine préexistant est conservé, contribuant ainsi à réduire l'empreinte carbone du projet. Des matériaux éco-conçus sont également privilégiés, participant ainsi à la promotion d'une construction plus respectueuse de l'environnement.
Des portes de sanitaires, des dalles gravillonnées, des mains courantes ou garde-corps en fer forgé, des luminaires, du tissu et du faux-plancher, provenant d'un autre bâtiment, seront réemployés, inscrivant ainsi le projet dans une dynamique circulaire et responsable.
Le 35 boulevard des Capucines à Paris, un exemple de décarbonation avec une analyse de cycle de vie et comment être acteur sur le Scope 3 de son BEGES.
Rénovation au 35 Capucines à Paris (75)
©Elise Robaglia de @POTION MEDIATIQUE